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ville de vanves - Page 1354

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES SUR LA RUE JACQUES JEZEQUEL : DEBAT CONSTRUCTIF POUR UNE RUE APAISEE MAIS PAS A SENS UNIQUE

    La réunion publique semestrielle  automnale  du quartier Centre Ancien-Saint Remy à l’hôtel de Ville, Mardi soir, a été principalement consacré à la rue Jacques Jezequel qui doit faire l’objet d’une requalification l’été prochain. Il s’agissait pour Bernard Gauducheau de présenter le diagnostic effectué par les services de GPSO et de recueillir l’avis des riverains, en présence de Pierre Avril, maire adjoint de Malakoff chargé de la voirie, « parce que ce projet jouxte notre voisine ». Elle est une traduction concréte d’un accord Conseil Général-GPSO-ville de Vanves sur la municipalisation des voies départementales. « A chaque fois, comme le conseil général doit rétrocéder une voirie en bonne état, cette municipalisation donne lieu à des travaux de requalification comme ce fut le cas pour d’autres voies à Vanves : République, Martinie-Pasteur. Et dans le  prolongement de cet axe, il restait à faire la rue Jacques Jezequel » a expliqué le maire en présentant un état des lieux.

    Cette rue s’étend sur 230 m, sur une largeur de 9 m avec deux voies de circulation dont le revêtement est en mauvais état, des trottoirs vieillissants  de 2 m qui se retrécissent d’un côté à cause d’un escalier et d’un passage surelevé donnant sur quelques uns des commerces qui se regroupent tous, autour de la petite place Albert Culot, avec à l’autre bout, Intermarché et Panopée.  6 accidents ont été comptabilisés entre 2007 et 2011, à cause peut être d’une vitesse que les habitants trouvent souvent excessive sur cette voie. Pourtant la circulation a diminué avec la mise en sens unique du boulevard Camelinat à Malakoff. D’après le diagnostic, aucun passage piéton (4) n’est aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite), avec absence d’équipement pour les mal voyants. Cette voie compte 22 places de stationnement mais beaucoup de véhicules se garent mal lorsqu’ils se rendent au café de la Gare ou d’autres commerces voisins, 2 aires de livraisons dont une sert de stockage pour Intermarché, 18 arbres d’alignements dont 2 sont sains et 6 avec des lésions importantes. 

    Ces travaux de requalification nécessiteront de refaire le revêtement de la chaussée, les trottoirs, la bordure des trottoirs avec les avaloirs, l’éclairage et  la signalisation, avec de nouvelles plantations, un réaménagement de la petite contre-allée, ce qui devrait réduire le nombre de places de stationnement. Le maire espére renouveler l’opération du pont du Clos Montholon grâce à un accord Vanves-Malakoff-Clamat avec RFF, afin d’embellir le pont gare Vanves-Malakoff  et l’accès à cette gare SNCF/Transilien. « Cette gare nous préoccupe depuis longtemps, car elle est dans un tel état de délabrement. J’ai  demandé à RFF s’il allait inscrire au monument historique. Ils ont seulement prévus d’élargir les accés mais c’est tout » a indiqué l’élu de Malakoff. Le maire a indiqué que ces travaux de requalification seront précédés de travaux sur le réseau d’assainissement en tranchée et en chemisage au printemps. « On essaiera de réaliser les travaux les plus pénalisant durant les vacances d’été » a promis le maire.

    Les riverains se sont tout d’abord inquiétés d’emplacements pour le stationnement des vélos et des motos, du nombre d’emplacements de stationnement pour les véhicules, de la préservation de la zone bleue tout en reconnaissant que certains ne bougent pas leur véhicule de la journée. « A partir du moment, où on requalifie, on perd des places de stationnement » a indiqué le maire. Des riverains se sont plaints du mauvais stationnement des clients du café de la gare. La pharmacienne, et d’autres,  a demandé des ralentisseurs pour freiner les automobilistes qui « ont tendance à accélérer lorsqu’ils voient le feu tricolore au vert ».  Ensuite, ils ont demandé des trottoirs plus large et notamment au niveau d’Intermarché, qui est revenu souvent dans les interventions, car il stocke des cartons et des cageots devant les accès de service. Un riverain a demandé si Intermarché ne pouvait pas augmenter les rotations de livraisons pour éviter d’avoir ses immenses camions qui se garent en double file. Enfin le maire a interrogé les riverains sur le type d’aménagement qu’ils souhaitaient pour cette voie : classique genre rue Bleuzen, plus apaisé comme le mail Sadi Carnot. « L’une des solutions serait d’aménager une voie qui se situerait entre le mail et la rue classique » ont-ils répondu. Par contre  l’ensemble des riverains et surtout les commerçants ont rejeté l’idée d’une voie à sens unique. « Cela tuerait le commerce. Oui pour la circulation plus douce. Non pour le sens unique. On a vu les effets de la mise en sens unique du Bd Camelinat sur nos commerces » a indiqué un commerçant alors qu’un habitant de cette rue pense « qu’un sens unique permettrait d’augmenter le nombre de places de stationnement ».

     

    Cette réunion publique qui a permis d’aborder les thémes de la requalification (aussi) du parc des Expositions et du projet de métropole du Grand Paris, a donné l’occasion au Maire d’annoncer un scoop : Vanves aura son immeuble bio climatique. Pas une tour comme à Issy les Moulineaux (du côté de la pointe de la rue Guynemer prés de Paris) mais une petite résidence de 12 logements à l’emplacement du pavillon de M.Vincent à côté de la Paroisse Saint Luc.  

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE DISPARITIONS ET DISTINCTIONS

     Les événements se sont précipités ses derniers jours à Vanves sur lesquels le Blog revient : Les obséques de Néhiba Attia, conseillére municipale et communautaire auront lieu cet après midi à 15H45 au cimetière municipal. Le maire a annoncé qu’il lui rendrait hommage lors du prochain conseil municipal du 11 Décembre prochain. La disparition d’un grand monsieur de la musique africaine qui a vécut quelques années à Vanves,  Tabu Ley Rochereau.

    La projection demain aprés midi à 17H30 à l’hôtel de Ville du film « Les Petits Mots Doux » réalisé par Bernard Bourdeau et Antoine Bonnin en collaboration,  organisée par l’association les Papillons Blancs des Rives de Seine. « C’est l’aboutissement d’une réflexion menée par des parents et des professionnels de l’Association sur la vie affective et l’accompagnement des personnes handicapées mentales ».

    TABU LEY ROCHEREAU : Les spécialistes et les connaisseurs ont appris le 30 Novembre, que le dernier survivant de la génération qui a inventé la rumba congolaise à la fin des années 50 est décédé : Tabu Ley Rochereau, père du rappeur français Youssoupha. Savez-vous qu’il a vécut à Vanves durant quelques années dans l’immeuble de la rue Raymond Marcheron où il avait pour voisin, Raymond Deniau. Il avait dû quitter le Zaïre (ex-congo) après sa brouille avec Mobutu, au début des années 90, qui lui avait confisqué tous ses biens. A cause de sa chanson « le glas a sonné » qu’une radio d’opposition zaïroise avait pris pour indicatif. Durant son séjour vanvéen, il s’était trouvé en bute avec les services de l’OFFRA qui lui avait refusé sa demande d’asile.  C’est sous ce surnom « Rochereau » décerné suite à une blague de potaches qu’il a été l’une des grandes stars de la rumba congolaise moderne avec Franco et qu’il a été l’un des fondateurs de la chanson moderne africaine, dont la réputation en Afrique, valait cette de Johny Halliday. Il s’était produit sur la scéne de l’Olympia dans les années 70 en première partie du récital de Julien Clerc, avec son groupe « Africa Fiesta Vita » qui avait fait un tabac. Beaucoup de chanteurs se  sont déclarés héritiers spirituels de « Roche » dont Manu Dibango qui a joué avec lui pendant 4 ans. Durant son séjour à Vanves, ses enfants étaient au lycée Michelet et faisaient du basket dans la section du Stade de Vanves. Il avait joué devant les jeunes des centres de loisirs pour le Noêl 92. « Avant d’être un citoyen du monde, on est un citoyen de sa ville, de son village, de quartier » confiait il à l’auteur de ce blog pour des portraits dans Vanves Info et la Tribune régionale 

    STADISTES : Beaucoup de stadistes ont été  mis à l’honneur à l’occasion de l’assemblée général du Stade de Vanves Vendredi dernier. Tout d’abord les jeunes judoka de la section Arts Martieux, qui ont fait une démonstration de leur savoir, et raflent tous les podiums dans le département et la Région, ont été choisis comme « stadistes de l’année » avec Manon Marlot, de la section Natation, championne de France du 200 m brasse. Ensuite des dirigeants du Stade de Vanves,  ont reçu la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports, car « ils donnent du temps  sans compter, dans l’ombre, pour que les sections sportives fonctionnent » constatait Bernard Gauducheau avec Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports  : Laurence Toison (Athlétisme), Jean Louis Vittori (Basket), Isabelle Jurado (Danse), Paul Rambot (Arts Martiaux), Florence Zombis (Escrime), Giles Goré ( Tennis de table), Corinne Varieros (GV), Daniel Drouard (Plongée). 

    STADE DE VANVES : L’assemblée Générale du Stade de Vanves a officialisé, vendredi dernier, la création de sa 16éme section sportive consacré au rugby à 7, une variante du rugby très ludique selon Laurent Cazenave-Lacroutz, son président. Elle s’entraîne tous les vendredis entre 18H et 19H30 sur le terrain synthétique du PMS André Roche. Le stade de Vanves compte 4322 adhérents à parité hommes/femmes, dont 52% jeunes (+10%)  et 48% d’adultes, et 70% de vanvéens. Cette association omnisports a renforcé son équipe administrative avec  un responsable administratif depuis Septembre 2013 : Benjamin Recoura. Après une réorganisation des écles des grosses sections (football, basket, tennis,natation…), un effort très important en matière de communication avec guide pratique, site internet et facebook, les efforts pour cette saison 2013/14 devraient porter sur la modernisation du siége, un renforcement de ses moyens informatiques et de gestion a indiqué le président Chauvet qui a salué d’un mot quelques résultats en natation avec Manon Marlot, en athlétisme avec Djamel Mastouri, le tennis dont l’équipe première se maitient en 1B et un joueur qui est entré dans les 1000 premiers joueurs (M.Bensoussan), le Hand qui est certes redescendu mais est la 1ére équipe de son championnat

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES : « LE PLATEAU SERA LE CHANTIER DE L’AVENIR »

    La seconde des trois dernières réunions publiques de quartier de la mandature se tiend ce soir à la mairie pour Saint Remy-Le Centre ancien. Jeudi dernier, c’était à Marceau où le maire a fait le plein des chaises et répondu de bout en bout aux questions des participants, en donnant la parole à Yann Texier sur les travaux de GPSO. Aucun élu présent n’a finalement pris la parole, même ceux qui l’entouraient à la tribune. « Ce n’est pas sans une certaine émotion que j’ouvre cette réunion de quartier. C’est la dernière pour le Plateau qui clôturera le cycle : 36 réunions ont ététenus sans en manquer une seule pour informer, consulter, échanger avec les vanvéens. Votre présence montre l’intérêt de cette rencontre. Certains se forcent (pour venir) car ils savent que c’est important. Même si on n’est pas nombreux au regard du nombre d’habitants, ces réunions rassemblent beaucoup de vanvéens. Les gens se mobilisent et se rassemblent lorsqu’il y a des problèmes » a-t-il expliqué en saluant son équipe qui  fait son boulot avec l’intérêt général chevillé au corps. « Un sondage important réalisé par l’AMF (Association des Maires de France), à l’occasion de son congrés la semaine dernière, a montré que c’est la commune qui prime pour les français, l’écoute du maire et de son équipe. Le maire est un référent, la personne à qui s’adresser et être entendu. Et on fera tout pour que l’on ne touche pas à la commune. On peut les regrouper pour réaliser un certain nombre de missions. Mais la relation directe, c’est la commune. Elle est la garantie d’une bonne démocratie pour notre pays ».

     

    En quelques mots Bernard Gauducheau avait dressé le tableau de la situation en cette fin d’année 2013 à quelques mois des élections municipales, avec notamment un sujet inscrit à l’ordre du jour des 3 réunions : le projet de Métropole du Grand Paris  que le Blog suit de très prés - il  doit repasser devant l’Asemblée Nationale, le 10 Décembre. - et sur lequel il  reviendra un peu plus tard et notamment sur les questions posées par les vanvéens. Il a présenté le projet de rénovation du parc des expositions qui devrait s’étaler sur 10 ans, déjà présenté sur le Blog. « On sera vigilant sur les effets collatéraux » a-t-il indiqué en ne cachant pas que Vanves, lors de l’élaboration de son PLU,  comme Issy les Moulineraux,  avait eu l’occasion de dire que « cet espace au cœur de l’agglomération devait être consacré aux congrés, aux séminaires, plutôt qu’aux gros salons nuisants, comme Bâtimat qui a déménagé à Villepinte. Il faut commencer à penser à ce qu’un tel parc des expositions puisse évoluer vers autre chose » avec cet hôtel prévu à l’emplacement du hall 8, ce centre de congrés prévu à l’emplacement du parking sur le toit du hall 7 qui supprimera les places de stationnements.

    Le maire a présenté le schéma de requalification du square Jarrousse qui avait fait l’objet d’une réunion publique voilà un an à cette époque : Un état des lieux qui n’est pas brillant, a été réalisé, où il apparait que « la conception architecturale est contestée, avec ses canaux, sa fontaine et sa cascade usées dont l’alimentation en eau a été arrêté. Les riverains ont été consultés ». Et comme il l’avait déjà annoncé, lors de la précédente réunion publique de quartier, que « la période délicate que nous traversons au niveau des finances (locales), nous améne à être modéré ». Ainsi les canaux seraient supprimés et remplacés par des allées, seul le bassin au pied du kiosque étant gardé, avec la cascade car la détruire aurait coûté très cher, les entrées et le mobilier étant réhabilités. Le coût prévisionnel des travaux étalé sur 2 ans est de 500 000 €  

    Beaucoup de questions ont été posées sur des sujets très divers après l’intervention de Yann Texier sur les travaux réalisés par GPSO dans ce quartier qui ont notamment concernés la réfection de trottoirs, de chaussées, de l’éclairage et le marquage de nombreuses voies publiques, avec l’installation de chaînes téléscopiques rue Auguste Compte pour éviter le stationement sauvage et abusif sur cette voie piétonne :   

    - La Couverture du Bd Périphérique : « Il y a une volonté de le faire. Mais c’est un coût énorme. Et ce n’est pas possible partout ». Tout le monde, au premier rang, s’est regardé lorsqu’ils ont entendu dire, de la part d’une élue, que « le kilométre coûtait 1 M€ ! ». C’est 10 et même 100 fois plus.

    - La Porte Brançion qui donne le sentiment de n’être pas terminé : « Elle devait faire partie de l’aménagement de la couverture du Périph. On nous a demandé d’attendre car laville de Paris avait des priorités. Cela a faillit se faire, mais la ville avait prévu d’installer un entrepôt d’engins de voirie (sur un espace compris entre les deux bretelles du Périph côté Ouest). On a préféré rien du tout ! ».

    - Le stationnement et les manœuvres des cars devant l’hôtel Mercure rue du Moulin qui s’avérent dangereux : « On sensibilise régulièrement la direction de l’hôtel. La police municipale intervient sans résultats satisfaisants. On ne peut pas couper la rue ».

    - Le projet de coupure de l’éclairage public, la nuit, dans certains quartiers : « Nous avons choisi une autre option grâce à la mise en place d’un systéme de télégestion permettant de régler et varier l’intensité lumineuse selon la présence ou non de personnes » a indiqué le Maire en annonçant que « les décorations de Noël consommeront beaucoup moins que voilà 5/4 ans » 

    L’entretien de la place des Provinces au niveau des dalles et de l’éclairage dont se plaignent beaucoup de riverains a donné l’occasion au maire d’expliquer qu’il faut envisager « une réfection de l’ensemble des places et des espaces publics du Plateau qui a 40 ans. Mais la ville ne peut pas le faite toute seule, sans les copropriétés. Ce qui sera très complexe à monter. Il faudra le faire tronçon par tronçon. Ce sera un chantier pour l’avenir ». Il a indiqué qu’une première étape avait été franchie avec l’étude de domanialité, réalisé par des géomètres qui ont établis une carte consultable, pour un coût de  80 000 € financé avec l’aide de GPSO. « On sait qui est chez qui à 2 ou 3 exceptions prés ».